2023

3/7/23 - Action du collectif Cistude en Lutte

Partage du communiqué post-action

Dimanche soir, notre collectif Cistude en Lutte a interrompu le trafic ferroviaire entre Toulouse et Bordeaux. En déployant une banderole au travers de la voie, nous avons voulu représenter la violence du GPSO (grand projet du sud ouest) : projet inutile et imposé agravant la destruction des écosystèmes. Aujourd’hui, nous disons : ça suffit !
 
Ça suffit ! Le passage en force de l’Etat et de la région face à l’opposition de la population locale qui depuis des décennies protestent contre le projet. Les terres agricoles doivent être sanctuarisées et non pas détruites au profit de quelques grandes entreprises du BTP avides de profits. La Mafia régionale commandée par un vieillard sénille doit cesser et nos élu.es localaux retrouver leur pourvoir d’action sans craindre du chantage aux subventions !
 
Ca suffit ! Le GreenWashing et l’hypocrisie autour de cette LGV climaticide. Alors que le projet loue les vertues d’un mode de transport certes, peu émetteur, il oublie le coût environnemental astronomique lié à l’artifcialisation de près de 5000ha. Les 4.5 millions de tonnes de CO2eq émises par le projet correspondent à elles seules à la totalité du budget carbone d’équilibre du secteur des transports à atteindre d’ici 2050 (SNBC). “Oui mais ca va permettre un report modal” ! Quelle mauvaise foi ! C’est extactement comme dire “on va détruire un peu moins notre avenir” : la honte ! L’urgence appelle non pas à gratter quelques maigres pourcents d’émissions mais bien à viser une réelle réduction, incompatible avec une LGV !
 
Ça suffit ! L’argument de la vitesse qui ne profite qu’à une minorité, alors que la majorité subit les fermetures successives des petites lignes, autrefois colonne vertébrale des territoires. La France rurale est condamnée à la voiture pour ses déplacements essentiels pendant que les ultra-mobiles verdissent leur conscience. C’est de ce report modal qu’il faut s’inquiéter parce qu’il concerne les déplacements du quotidien.
 
Ca suffit ! La mise en compétition des territoires, dans laquelle seules les grandes villes sortent gagnantes. La métropolisation conduit à un archipel de méga-villes autour desquelles se noient toutes les autres communes. Et pourtant ce sont dans ces territoires que se feront nos lendemains, là où nous prenons soin des communs qui nous sont si chers.
 
Des chantiers préliminaires pourraient bientôt commencer et ouvrir la voie à 15 ans de travaux : empêchons-les dès maintenant !
 
Les quelques voyageur·ses arrêté.es une heure ne sont pas notre cible mais comme nous : des dommages collatéraux. Esperons que cette pause leur a permis de profiter du paysage encore préservé d’une LGV de trop.
 

22/6/23 - Rassemblement devant le conseil d'agglomération d'Agen

Les militant.e.s du collectif STOP LGV 47 se sont mobilisé.e.s à travers la diffusion d’un nouveau tract “Le Chèque en blanc”, quelques jours avant un nouveau conseil de l’Agglomération d’Agen, qui regroupe 44 communes (principalement rurales).

Partage du communiqué relayé sur la page Facebook  du collectif :

#AggloDAgen Fin de soirée avec un nouveau goût amer de “maux à la démocratie”.
Présent.e.s dès 17h30, nous avons dû attendre 22h30 pour commencer à parler de la délibération Nr8.
L’ordre de la séance ayant été chamboulé, probablement en raison de notre présence = 80 citoyen.ne.s. MERCI MILITANT à toutes & tous.
Nos élu.e.s sous la houlette du Baron Jean Dionis du Séjour, ont donc préféré passer 1h15 sur la délibération de la subvention à un nouveau stade de rugby à Layrac (200 000€ sur 2 ans) plutôt que de prendre sérieusement le sujet de la LGV, nous avons eu droit à une parodie de débats contradictoires, Maryse Combres & Jean-Jacques Mirande, malgré des interventions claires et argumentées, n’ont pas rencontrer d’élu.e.s sérieux voulant échanger sur ce sujet à un peu moins de 20 millions sur 40 ans… Et bien-entendu un désastre environnemental à venir… Alors OUI, 54 élu.e.s pour ; 15 contre ; 13 abstentionnistes… OUI, ça nous agace ; OUI : ON RESTE DEBOUTS .
NON, la LGV n’est pas commencée ; contrairement aux dires du président de l’Agglo, certainement ragaillardi par les “cacahuètes” lancées par Bruxelles, le chantier n’a pas encore débuté. Votre ZONE DE NON DROIT, mesdames, messieurs favorables aux tracés GPSO, celle là même sera effacée par des ZONES A DEFENDRE avec nos camarades des deux régions touchées. Nous le savons, NOUS LE FERONS. Nos écrits à la craie, effacés avant la fin du conseil, à renfort d’un camion-Karcher… ressurgiront, encore et encore.

 

Liens :
Page Facebook StopLGV47
Article Le Petit Bleu d’Agen

3/6/23 - Rassemblement inter-departements à Saint-Medard-d'Eyrans

Mobilisation massive contres les lignes a grande vitesse et les amenagements ferroviaires au sud de Bordeaux !

Une journée organisée par :

  • Association LGVEA (Landes Graves Viticulture Environnement en Arruan)
  • Collectif LGV-NiNA (Ni Ici Ni Ailleurs, collectif citoyen de Vallée du Ciron et d’ailleurs)
  • Collectif STOP-LGV Bordeaux Métropole / Pour les transports du quotidien.

C’est à Saint-Médard d’Eyrans que les travaux devraient commencer avec les AFSB (Aménagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux), c’est donc là qu’il faut se mobiliser, depuis la Gironde, le Lot-et-Garonne, les Landes, les Pyrénées Atlantiques… C’est toute la Région Nouvelle-Aquitaine qui doit s’opposer fermement et dès maintenant, à l’heure des premiers sondages, à ce projet de LGV parmi les plus destructeurs de la décennie !

Organisons-nous pour nous mobiliser : associations, collectifs, citoyen.ne.s, élu.e.s, solidaires les uns des autres et tous déterminés.

Grand Projet Inutile et Imposé, le GPSO serait en effet le plus gros chantier BTP des 10 prochaines années en France, peut-être juste derrière le tunnel Lyon-Turin (NO TAV) dont les enjeux sont (étonnamment ?) connexes ! Après des décennies de lutte, et suite à la relance du projet en 2021, l’opposition est de plus en plus vive : il est temps de se réunir une première fois en 2023, pour le montrer.

Ce projet de Lignes à Grande Vitesse, imaginé il y a plus de 30 ans, ne répond en rien aux besoins et aux enjeux actuels : transport du quotidien, sobriété énergétique, préservation des sols en cours d’artificialisation galopante, maintien des forêts et des zones humides… aucun plan « Biodiversité », « Climat et résilience », ou « Stratégie Bas Carbone » ne saurait en compenser les effets ! Une hypocrisie certes pas nouvelle, mais tout même intolérable de la part du gouvernement et des grands groupes : nous ne laisserons pas passer ces incohérences.

Financièrement, c’est également d’une ineptie rare : quelle entreprise investirait dans des projets déficitaires, qui plus est en temps de crises ? La Cour des Comptes juge le modèle « grande vitesse » dépassé depuis 2014, mais on a inventé en 2023 de nouvelles taxes pour les collectivités locales et les contribuables afin le développer de plus belle ! Que reste-t-il du bon sens ?

Balade à 10h de la Place Loi 1901 de Saint-Médard d’Eyrans :
Des intervenants renseigneront tant sur les aspects techniques du chantier que sur la biodiversité des milieux traversés (4 km). Le tracé prévu des AFSB sera suivi jusqu’au centre-ville, suceptible d’être scindé entre un Saint Médard EST et un Saint Médard OUEST ! La balade se poursuivra le long du tracé de la LGV dans la zone NATURA 2000 et le bocage humide du ruisseau du Saucats, menacés par la construction d’un viaduc de 400 mètres de long, parmi les 18 viaducs en projet jusqu’à Bernos-Beaulac, en passant par le Gat-Mort et toute la Vallée du Ciron.

3/6/23 - Pose d'une banderole citoyen.es

3/6/23 - Pose d'une banderole par des citoyen.es devant le Château Méjean, situé sur le tracé de la LGV et racheté par la SNCF. Initiative prise à l'occasion du rassemblement à St Médard d'Eyrans. Cette rencontre signe le début de la fin de ce projet destructeur.

 

20/3/23 - Bizi! perturbe la venue d’Alain Rousset, Iñigo Urkullu, et Maria Chivite à Saint Jean Pied de Port

Ce lundi 20 mars, à 17h30, 12 activistes de Bizi! ont perturbé la venue d’Alain Rousset, Iñigo Urkullu, et Maria Chivite, qui se retrouvaient à Saint Jean Pied de Port pour l’assemblée générale de l’Eurorégion. Les activistes considèrent que la tenue de cette réunion à Saint Jean Pied de Port est une véritable provocation, la société civile du Pays Basque Nord et la CAPB ayant à maintes reprises exprimé leur opposition au projet de LGV GPSO, que ces élus défendent ardemment. Alors que plus de 500 élus ont déjà signé l’appel d’Irun pour une modernisation des voies existantes, l’association demande l’abandon de ce projet insensé et le respect de la volonté des habitants du Pays Basque Nord.

Ce lundi 20 mars, 12 activistes de l’association Bizi! se sont rendus à l’Assemblée Générale de l’Eurorégion réunissant Alain Rousset, Iñigo Urkullu, et Maria Chivite, et l’ont perturbée à coups de slogans, de prises de parole, et de sirène. Déployant des banderoles avec des messages comme “Urkullu, Rousset, respectez Iparralde : Ne nous imposez pas la LGV !” ou “Climat : LGV toujours plus vite dans le mur !”, les militants ont réitéré leur opposition à un projet controversé aux coûts économiques, environnementaux et sociaux exorbitants.

Depuis le rendu du dernier du rapport du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) qui  préconise de reporter au-delà de 2038 le chantier de la ligne LGV Bordeaux-Dax, et qui pourrait être suivi par le gouvernement Borne selon plusieurs sources, les partisans de la LGV comme Alain Rousset et Iñigo Urkullu ont des sueurs froides, et tentent tout ce qu’ils peuvent pour maintenir leur projet, malgré l’opposition.

Emma Tosini, porte-parole de Bizi!, dénonce cette provocation : “Venir ici, à Saint Jean Pied de Port, capitale de la Basse Navarre, pour organiser cette assemblée générale, c’est provoquer les habitants et les élus de ce territoire qui ont déjà plusieurs fois exprimé leur opposition à ce projet, tout en proposant une alternative plus crédible avec la rénovation des voies existantes. Venir ici pour organiser cette assemblée générale, dans le contexte de crise démocratique qui vient de s’enclencher dans l’Hexagone, c’est nier le peuple et c’est irresponsable !”. 

L’association Bizi! pointe l’obstination de ces grands décideurs qui, selon Antton Harignordoquy, porte-parole de Bizi, souhaitent “imposer ce projet absurde au Pays Basque Nord, alors qu’il est inutile, anti-écologique, dangereux financièrement et socialement. Dans un contexte où il est de plus en plus difficile pour la population locale de se loger dans le pays où elle travaille et où elle vit, le développement d’une LGV ne ferait qu’amplifier de façon exponentielle les difficultés actuelles.”

Le jour-même de la sortie de la synthèse du 6ème rapport du GIEC, Bizi! insiste, dans la lignée des scientifiques, sur la nécessité de mettre en place des solutions concrètes et efficaces face au défi climatique, qui sont à notre portée, comme la rénovation des lignes actuelles et le renforcement du maillage de transports de proximité sur le territoire, et non des fausses solutions à l’efficacité douteuse, comme les LGV.

Pour le droit de se loger et de vivre au pays, et contre tous les projets qui le mettent en péril, l’association Bizi! appelle à participer massivement à la grande manifestation logement  du samedi 1er avril. Rendez-vous est donné à 15h00 devant la sous-préfecture de Bayonne !

27/2/23 - Infiltration du Conseil Régional par Extinction Rebellion

Partage du communiqué post-action

🚨🚝 L’inutilité du projet LGV à l’ordre du jour, en soutien aux collectifs de lutte locale.

Hier, à l’occasion d’une séance plénière du conseil régional de Nouvelle Aquitaine, des militant.es @extinctionrebellion_bordeaux et @xr_toulouse se sont infiltré.es afin de montrer que non, il ne serait pas si facile d’ignorer l’intérêt général.
Accompagné.es de banderoles sous ces mots « Nous sommes Extinction Rébellion, nous sommes pas ici pour dégrader, nous sommes là pour discuter».

POURQUOI INFILTRER LA SALLE D’ASSEMBLÉE EN PLÉNIÈRE ⁉️

Parce qu’une majorité des élu.es, celle qui vote en faveur du projet, s’obstine à perpétuer une idée du développement par la croissance et restent dans le déni de l’emballement climatique en cours. La démocratie représentative n’étant visiblement plus effective, le débat politique étant offert en visionnage sur un grand écran dans le hall d’un hôtel de région, pour des citoyen.es apparemment spectateur.ices, franchir les portes semblait l’ultime recours pour poser les questions qui fâchent.

“Plus vite, plus cher, à quoi ça sert ?”

✊♨️ La plupart des militant.es participant à cette action résident à Bordeaux ou dans son agglomération. L’acte de ces citadins et citadines est une réponse directe à l’attaque de Mme Delga, qualifiant les Bordelais.es opposés au projet d’ « égoïstes métropolitains ».
Ces derniers ne sont probablement pas tant égoïstes que conscients d’un mode de vie qui a ses limites, et d’un privilège qui a ses revers : Bénéficier d’une proximité spatiale et temporelle avec d’autres métropoles, mais au prix d’une inflation immobilière, de taxes, d’un risque d’expropriation, et d’une injonction à la connexion, à la vitesse ; aux aliénantes normes de la métropole.

✊ NOUS SOMMES SOLIDAIRES, aussi, envers les habitants des zones rurales touchées, et les collectifs organisant l’opposition dans tout le Sud-Ouest. Les perdants de cette LGV présentent pourtant des besoins beaucoup plus sobres dans leur satisfaction :
-rénover les lignes existantes
-réhabiliter des petites lignes
-constituer un maillage du réseau de transport plus fin

La lutte continue !
Avec Amour et Rage 💚🔥

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