🚹 EnquĂȘte publique environnementale des AFSB en cours !   👉Appel des collectifs | 🔗 Lien vers l’enquĂȘte !

EN QUOI LE PROJET GPSO* EST-IL UNE ABERRATION ?

*Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest

 
Du point de vue Ă©cologique
Ce projet va dĂ©truire prĂšs de 5000 hectares de terres (agricoles, forĂȘts et zones humides), fragmenter des Ă©cosystĂšmes et fragiliser encore plus la biodiversité  (dont une dizaine de sites Natura 2000).

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Du point de vue climat
Le chantier de ce projet aura Ă©mis, avant que le premier train ne roule, plusieurs millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphĂšre et nous aura privĂ© de 2850 hectares de forĂȘt,  reconnu comme puits de carbone. Dans le mĂȘme temps, le report modal tant attendu ne fait l’objet d’aucune Ă©tude ou quantification prĂ©cise pour le justifier

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Du point de vue démocratique
Ce projet piĂ©tine les enquĂȘtes publiques qui lui sont dĂ©favorables Ă  plus de 90%, ainsi que de multiples rapports soulignant sa non-pertinence voire son incohĂ©rence. Il est passĂ© en force sous DĂ©claration d’UtilitĂ© Publique (DUP) malgrĂ© les nombreux recours au tribunal administratif

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Du point de vue Ă©conomique et financier
Ce projet coĂ»te 14 milliards d’euros (en attende de rĂ©-rĂ©actualisation) et repose sur un financement conjoint de l’État (40%), des collectivitĂ©s qui prĂ©lĂšvent une taxe supplĂ©mentaire auprĂšs des habitants (40%), et de l’UE (20%) qui n’a pourtant jamais confirmĂ© prendre sa part

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Du point de vue énergétique
Ce projet suppose la construction de nouvelles infrastructures Ă©nergĂ©tiques pour alimenter la course au “toujours plus vite”. Le GIEC nous recommande pourtant de stopper rapidement : rouler plus vite implique de consommer plus

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Du point de vue social

Ce projet favorise les cadres et mĂ©tropolitains, et ceux parmi eux qui ont les moyens de s’acheter un billet de TGV, par rapport aux populations des plus petites communes, toujours plus dĂ©pendantes de la voiture et de ses coĂ»ts

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Du point de vue sociétal
Ce projet entretient une sociĂ©tĂ© basĂ©e sur le dĂ©veloppement et la croissance Ă©conomique, quand bien mĂȘme les limites planĂ©taires sont dĂ©passĂ©es les unes aprĂšs les autres et que les crises Ă©co-systĂ©miques se multiplient
 

PROCHAINS RDV

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Samedi 29 juin 2024 | Hirondelle vs. Tractopelle

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Information sur notre canal telegram et sur l’onglet “BrĂšves” du site.

LE TRAIN, UNE ALTERNATIVE ÉCOLOGIQUE À LA VOITURE ?

Une infrastructure nouvelle implique un nouveau chantier. Or, lorsque les promoteurs du projet GPSO parlent des effets positifs du train, ils oublient de dire que les liaisons en projet existent dĂ©jĂ  et qu’ils font en fait la promotion d’un doublement des voies pour accĂ©lĂ©rer le dĂ©placement d’une partie infime de la population : ce chantier est inutile.

De plus, les LGV ne sont pas des trains du quotidien, et l’investissement sur ces lignes dans la perspective d’un report modal de la route vers le train n’est pas ciblĂ© sur les trajets pertinents Ă  cet Ă©gard.

Enfin, comparer le train et la voiture dans une perspective Ă©cologique, c’est faire comme si la route et la voie avaient toujours Ă©tĂ© lĂ . En ce qui concerne le projet du GPSO, il faut plutĂŽt comparer les chantiers suivant : est-il plus Ă©cologique de construire une infrastructure pour reproduire des liaisons qui existent dĂ©jĂ , ou d’entretenir voire de moderniser les lignes actuelles justement dans l’optique de les rendre plus attractives pour la population aussi bien des mĂ©tropoles que des petites communes ?

Plus d’information sur les impacts du chantier :

Image du chantier de la LGV Bordeaux-Tours - Source

RÉPONDRE À UN BESOIN DE MOBILITÉ ?

DĂšs 2015 les commissaires enqueteurs, garant de l’enquete publique, relevaient dans les Conclusions et avis de la commission d’enquĂȘteGPSO/LN:

622 Un besoin non partagĂ©L’enquĂȘte a connu une forte mobilisation des particuliers mais les diffĂ©rentes composantes de la sociĂ©tĂ© Ă©taient Ă©galement reprĂ©sentĂ©es, en particulier les syndicats professionnels, les associations et les collectivitĂ©s locales. Aucune catĂ©gorie, mĂȘme les entreprises, n’est majoritairement favorable au projet. Les communes rurales sont trĂšs opposĂ©es dans la partie Nord du tracĂ©, plutĂŽt rĂ©signĂ©es au Sud. Au regard de l’enjeu, la commission aurait pu s’attendre Ă  une plus forte mobilisation des soutiens au projet. Au final, la commission n’a pas dĂ©celĂ© l’expression d’un vĂ©ritable besoin de lignes Ă  grande vitesse dans le Sud-ouest.

Les promoteurs du projet parlent pourtant d’un “besoin de mobilitĂ©” pour justifier ces lignes Ă  grande vitesse. S’il y a effectivement besoin d’entretenir les lignes existantes qui assurent les mĂȘmes liaisons que celles proposĂ©es par le GPSO, la nĂ©cessitĂ© d’aller plus vite reste Ă  Ă©tablir. Cet article de Julien Milanesi sur l’imaginaire des grandes infrastructures de transport montre que le gain de temps est valorisĂ© socialement dans un cadre institutionnel et social qui bannit l’oisivetĂ©, incite Ă  tenir un compte prĂ©cis de l’emploi de son temps, et Ă©limine pauses et temps morts. De plus, la vitesse est associĂ©e couramment Ă  une intensification des Ă©changes, elle-mĂȘme recherchĂ©e par nos dĂ©cideurs politiques en quĂȘte de croissance Ă©conomique. Mais alors :
  • En quoi l’accĂ©lĂ©ration de nos rythmes sociaux est-elle corrĂ©lative d’un mieux-vivre ou bien-ĂȘtre partagĂ© ?
  • En quoi la croissance Ă©conomique est-elle pĂ©renne, et peut-elle ainsi servir de justification Ă  de nouveaux grands projets ?
📍 Consultez le dĂ©tail des enjeux idĂ©ologiques du projet sur la page dĂ©diĂ©e
Extrait d'un tract distribué par le collectif Extinction Rebellion en février 2023

14 MILLIARDS D'EUROS POUR NOS VRAIS BESOINS

À aucun moment, l’État ou les collectivitĂ©s financeuses ne tiennent compte, dans ce projet Ă  plus de 14 milliards d’euros, des rĂ©els besoins des français ou de leur aspiration Ă  vivre hors des cƓurs mĂ©tropolitains attestĂ©es par de multiples Ă©tudes :
  • IFOP 08/2020 EnquĂȘte d’opinion auprĂšs des habitants des villes moyennes, Villes de France, ANCT, Banque des territoires ;
  • NEXITY, 2020, « Post-confinement : Les Français en attente de plus de nature pour leur habitat » ;
  • Obsoco/Chronos, 2017, Observatoire des usages Ă©mergents de la ville, Obsoco.
 

C’est pourtant bien l’absence de desserte des territoires peu denses par des transports publics adaptĂ©s, dans un contexte de renchĂ©rissement importĂ© (prix du brut) et voulu (taxe carbone) du coĂ»t d’usage de la voiture qui a allumĂ© la flamme des gilets jaunes, puis motivĂ© la LOM [Loi d’Orientation des MobilitĂ©s]. Cette question n’est pas rĂ©solue aujourd’hui, comme l’explique Jean-Pierre Orfeuil dans un dossier complet. C’est un problĂšme pour les populations (les fins de mois) et cela reste une difficultĂ© pour les politiques climatiques : c’est le facteur qui a gelĂ© la taxe carbone Ă  un niveau non contraignant pour les gros pollueurs industriels.

14 milliards d’euros d’argent public ne seraient-ils donc pas mieux investis Ă  traiter les enjeux de dĂ©placement du quotidien qu’Ă  servir l’intĂ©rĂȘt de quelque-uns aux dĂ©placements rapides entre Bordeaux et Toulouse ?

📍  Consultez le dĂ©tail des enjeux sociaux du projet sur la page dĂ©diĂ©e
Graphique des fermetures de petites lignes et gares publié sur un article de Géoconfluences
Carte des trains de nuit, alternative aux grands projets de LGV, proposée par le collectif Oui aux trains de nuit

QU'AVONS-NOUS À PERDRE ?

La Vallée du Ciron, un cas particulier symptomatique

Quelques ressources ci-contre donnent un apercu de la gravitĂ© de la situation : pour gagner quelques minutes entre Bordeaux et Toulouse, on s’apprete a dĂ©truire – entre autre – un sanctuaire inestimable, refuge de biodiversitĂ©, irriguĂ© par tout un bassin versant dont les affluents seraient fragmentĂ©s par cette ligne Ă  grande vitesse.

Des considérations non purement écologiques

L’opposition au GPSO s’exprime Ă©galement au nom de l’appropriation citoyenne des sujets d’amĂ©nagement du territoire. Les collectifs affirment par lĂ  leur volontĂ© de dĂ©cider en commun de la maniĂšre d’habiter un territoire, et leur refus de laisser ces choix d’amĂ©nagement reposer sur des politiques priorisant les retours sur investissement aussi bien du gouvernement que de grands groupes (tels que VINCI qui a beaucoup profitĂ© de la LGV Bordeaux-Tours via son contrat de concessionnaire).
>> Plus d’infos sur les partenariat publics-privĂ©s sur un podcast de radiofrance ou sur le site de Vinci (tiens tiens).

Plus globalement ce qu’il s’agit de dĂ©noncer, c’est le choix d’investissement et les attentes de profits sur des projets dits “de service public” : le transport reste en France, comme les autres secteurs, conditionnĂ© par un impĂ©ratif de croissance et de dĂ©veloppement de mĂ©tropoles “millionnaires”. 

« Le fĂ©tichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est pas de faire rouler des trains, mais de dĂ©placer des personnes » . 🔗 Lien vers cet article du Monde de juillet 2022

En rester Ă  des critĂšres idĂ©ologiques de croissance, outre le fait que ce n’est pas tenable, dĂ©tĂ©riore aussi nos rapports humains : cela conduit Ă  l’uniformisation de nos modes de vie. Lire par exemple cet article.

ACTUALITÉS

Focus sur les enjeux naturalistes au sud de Bordeaux

> Suites de la séquence de mobilisation de La Grande Vadrouille : des hirondelles occupent une ferme menacée de destruction !

 

Bien qu’on ne sache en rĂ©alitĂ© rien des intentions de ce petit oiseau migrateur, sa prĂ©sence annonce une nouvelle Ă©tape de la bataille contre les destructions de maisons dans le cadre du GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud Ouest). Nous organisons en son honneur une journĂ©e sur le thĂšme naturaliste le samedi 29 juin.

Les 20 et 21 avril derniers, nous occupions la ferme de l’Esclopley Ă  Cadaujac en compagnie d’une famille d’hirondelles venue y faire son nid. Mais une semaine plus tard, SCNF RĂ©seau, propriĂ©taire de la ferme et maĂźtre d’ouvrage, commençait les destructions, laissant devant la bĂątisse un Ă©norme amas de dĂ©bris. Ces hirondelles figurent pourtant sur la liste des oiseaux protĂ©gĂ©s par l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 29 octobre 2009 qui rend toute destruction, altĂ©ration ou dĂ©gradation de leurs sites de reproduction formellement interdite.

Le maĂźtre d’ouvrage du GPSO, SNCF RĂ©seau, et les instances en charge de l’avancĂ©e du projet dont le prĂ©fet Monsieur Guyot, montrent ainsi qu’ils sont prĂȘts Ă  passer outre les lois et la protection du vivant pour mener Ă  terme leur projet pharaonique. C’est ce que sous-tendent Ă©galement les documents du comitĂ© dĂ©partemental de suivi de Gironde prĂ©sentant les Ă©chĂ©ances 2024 des AmĂ©nagements Ferroviaires du Sud de Bordeaux (AFSB) et prĂ©voyant d’ores et dĂ©jĂ  l’autorisation environnementale pour septembre 2024 et le dĂ©marrage des travaux principaux en octobre. Les destructions ont pourtant dĂ©jĂ  dĂ©butĂ© puisque plusieurs bĂątis ont Ă©tĂ© rasĂ©s depuis janvier 2024, notamment sur la rue du Bois du Pont de Cadaujac toute proche de cette ferme aux hirondelles, et ce malgrĂ© les alertes de collectifs citoyens mobilisĂ©s en Gironde. Ces derniers rappellent que les recours sont toujours en cours d’instruction sur ces opĂ©rations et que l’enquĂȘte publique environnementale n’a toujours pas eu lieu.

De plus, la prĂ©sence de ce nid d’hirondelles dĂ©couvert par chance pose la question des possibles autres habitats d’espĂšces protĂ©gĂ©es non inventoriĂ©s sur ces sites, pourtant dĂ©jĂ  soumis aux ravages des pelleteuses, et donc possiblement passĂ©s sous le tapis par les dĂ©molitions menĂ©es Ă  la hĂąte par SNCF RĂ©seau. C’est notamment le cas des chiroptĂšres qui inquiĂštent vivement le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) dans son avis du 26 avril dernier, portant sur la demande de dĂ©rogation Ă  l’interdiction de destruction d’espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es pour les AFSB. A la lecture du dossier qui lui est soumis, le CNPN relĂšve entre autre que “pour les ChiroptĂšres, rien n’est dit sur les prospections dans les bĂątiments qui vont ĂȘtre dĂ©truits” et insiste plus loin en rĂ©pĂ©tant que “la question de l’inventaire des chiroptĂšres en bĂątiments reste Ă  rĂ©soudre“.

En outre, l’AutoritĂ© environnementale et le CNPN soulĂšvent de concert d’autres ommissions du dossier rĂ©alisĂ© par SNCF rĂ©seau concernant certaines zones humides : “de fait, l’évaluation des incidences sur la biodiversitĂ© doit porter sur l’ensemble des milieux affectĂ©s par le projet, y compris indirectement Ă  l’extĂ©rieur de l’emprise du projet, ce qui ne semble pas avoir Ă©tĂ© fait.

Le maĂźtre d’ouvrage rĂ©agit en effet visiblement dans l’urgence en balayant les enjeux naturalistes, le curage de la ferme de l’Esclopey ayant Ă©tĂ© menĂ© une semaine en tout et pour tout aprĂšs une action des opposants sur le site de la ferme. Plus prĂ©cisĂ©ment, le volet « biodiversité » du projet d’AFSB est jugĂ© par l’AutoritĂ© environnementale “insuffisant”, dans son avis remis le 25 avril, alors que la zone abrite 97 espĂšces protĂ©gĂ©es !

Bien que consultatifs, ces avis pointent en outre l’absence d’étude sur le trafic et les dĂ©placements, et donc sur les prĂ©vision d’usage des nouvelles lignes prĂ©vues. Ces instances remettent ainsi en doute le bien fondĂ© des AFSB. Or, peut-on rĂ©ellement valider un projet Ă  plus de 700 millions d’euros, impliquant expropriations, destructions d’habitats et d’espĂšces protĂ©gĂ©s, sans preuves de son utilitĂ© sociale ?

Comme pour les AmĂ©nagements Ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT), le CNPN a finalement rendu un avis dĂ©favorable sur la demande de dĂ©rogation Ă  l’interdiction de destruction d’espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales. Au nord de Toulouse, cela n’a pas empĂȘchĂ© le prĂ©fet de Haute-Garonne d’entĂ©riner les AFNT et de lancer officiellement les travaux. Qu’en sera-t-il alors pour le sud de Bordeaux ? Il n’est pas question d’attendre que la prĂ©fecture donne l’autorisation environnementale pour des travaux annoncĂ©s officiellement en octobre 2024, et qui de toute Ă©vidence ont dĂ©jĂ  commencĂ©.  Nous avons d’ores et dĂ©jĂ  pris contact avec l’Office Français de la BiodiversitĂ© au sujet des hirondelles. AprĂšs avoir suspendu l’abattage des arbres dans la forĂȘt de la CrĂ©made jusqu’au 1er septembre pour protĂ©ger les mĂ©sanges bleues en pleine nidification et bloquant ainsi une partie du chantier de l’A69, peut-on espĂ©rer une premiĂšre victoire des hirondelles sur les LGV du Sud-Ouest ?

Les collectifs membres de la coordination LGV NON MERCI organisent dĂšs cette semaine de multiples rĂ©unions d’information dans la perspective de l’enquĂȘte publique environnementale qui dĂ©marre le 14 juillet prochain, pour un mois (voir l’appel des collectifs ici). Et le 29 juin, une journĂ©e sur le thĂšme naturaliste se prĂ©pare !

QUI SOMMES-NOUS / C'EST QUOI CE SITE ?

Site “ressource”

Ce site a pour but de partager les ressources et les informations concernant le projet du GPSO et les activitĂ©s des diffĂ©rents collectifs contre le projet de LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Il doit permettre Ă  toute personne souhaitant s’informer ou s’investir de trouver facilement les informations et les contacts utiles Ă  la mobilisation.

… rĂ©alisĂ© depuis le mouvement de lutte !

L’ensemble des collectifs, constituant un rĂ©seau d’opposants sur le territoire nĂ©o-aquitain, est prĂ©sentĂ© sur une page dĂ©diĂ©e de ce site. Vous pouvez directement rejoindre le mouvement de lutte en rentrant en contact avec ces derniers ou en contribuant d’une autre façon ici.
3/6/23 - Pose d'une banderole devant le ChĂąteau MĂ©jean, situĂ© sur le tracĂ© de la LGV, rachetĂ© par la SNCF. Initiative prise Ă  l'occasion du rassemblement Ă  St MĂ©dard d'Eyrans oĂč se tenait la premiĂšre assemblĂ©e LGV NON MERCI. Cette rencontre signait le dĂ©but de la fin de ce projet destructeur.