Détruire des milliers d’hectares de forêts à l’heure où les sécheresses estivales (et hivernales !) deviennent la norme, c’est catastrophique 🌳

Un arbre mature évapore 450 litres d’eau/jour.

La destruction de 2850 hectares de forêt aurait des impacts multiples : modification de la pluviométrie, inondations, hausse des températures, couloirs de vents, risques accrus de feux de forêts.

Par ailleurs d’un point de vue purement climat, la lutte contre l’artificialisation est capitale pour notre avenir, car d’après le Giec la plantation d’arbres ou encore l’agroforesterie pour contrebalancer les gaz à effet de serre difficiles à éliminer seront inévitables si l’on veut atteindre à l’avenir la neutralité carbone.

Cela ne dit encore rien des impacts sur la biodiversité, et sur la bonne santé des sols, puisque les forêts sont des lieux d’habitat pour de nombreuses populations animales, et sont vitales aux échanges entre différentes strates du sol et différents êtres vivants, de par les réseaux racinaires et les symbioses avec les champignons, notamment.

… de même que la destruction de zones humides et de la Vallée du Ciron, avec tous ces affluents 💧

L’ensemble du bassin versant du Ciron serait impacté, soit 32 cours d’eau et de nombreux fossés caractéristiques des Landes Girondines. Les remblais et déblais de ce chantier titanesque bouleverseraient l’équilibre naturel de la circulation des eaux.