En relai de La Guinguette Vaillante /
đđ„đđ„đżïž
Mercredi & jeudi les keufs sont venus casser 5 mois d'occup' en plein sur le tracé de la LGV.
Mais ce week-end on a pu remettre (un peu) d'aplomb la zone.
On a commencé ou terminé quelques constructions dans les arbres ou au sol.
Tout plein de copaines sont venu.es filer la patte et nous donner plein d'Ă©nergie pour surmonter la prĂ©caritĂ© matĂ©rielle.đđ
đ«On est bien content.es d'avoir pu pleinement ouvrir nos portes Ă un max de personnes de tous horizons. đ«
Merci notamment aux camarades de Gironde qui sont venu.es de loin, à celleux qui ont bravé la pluie et les contrÎles de keufs, aux cuistot.tes et aux chanteur.euses.
Merci aux clous dans les pneus de condĂ©s, aux bĂąches Ă©tanches et mĂȘme Ă celles Ă peu prĂšs Ă©tanches.
Merci à celleux qui ont fait des récups pour nous amener un max de bouffe, aux chourseur.euses de chocolat/fromages et aussi à celleux qui ont payé en caisse.
đMaintenant on se tourne vers la suite. On va essayer de poursuivre les chantiers avec un peu moins de bras pour enfoncer les clous et porter des palettes, mais toujours vla' la dĂ©ter'.
On vous invite Ă passer quand vous voulez pour un cafĂ© ou pour zadder des moisââș.
Puis on met une liste de nos besoins juste aprĂšs.
â„ïžEncore merci.
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Mercredi & jeudi les keufs sont venus casser 5 mois d'occup' en plein sur le tracé de la LGV.
Mais ce week-end on a pu remettre (un peu) d'aplomb la zone.
On a commencé ou terminé quelques constructions dans les arbres ou au sol.
Tout plein de copaines sont venu.es filer la patte et nous donner plein d'Ă©nergie pour surmonter la prĂ©caritĂ© matĂ©rielle.đđ
đ«On est bien content.es d'avoir pu pleinement ouvrir nos portes Ă un max de personnes de tous horizons. đ«
Merci notamment aux camarades de Gironde qui sont venu.es de loin, à celleux qui ont bravé la pluie et les contrÎles de keufs, aux cuistot.tes et aux chanteur.euses.
Merci aux clous dans les pneus de condĂ©s, aux bĂąches Ă©tanches et mĂȘme Ă celles Ă peu prĂšs Ă©tanches.
Merci à celleux qui ont fait des récups pour nous amener un max de bouffe, aux chourseur.euses de chocolat/fromages et aussi à celleux qui ont payé en caisse.
đMaintenant on se tourne vers la suite. On va essayer de poursuivre les chantiers avec un peu moins de bras pour enfoncer les clous et porter des palettes, mais toujours vla' la dĂ©ter'.
On vous invite Ă passer quand vous voulez pour un cafĂ© ou pour zadder des moisââș.
Puis on met une liste de nos besoins juste aprĂšs.
â„ïžEncore merci.
Pour soutenir financiĂšrement La Guinguette Vaillante đ
https://opencollective.com/xr-toulouse-et-alentours/projects/zad-de-saint-jory-en-lutte-con/donate
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Contribute - Open Collective
âą Autour de Brax, prĂšs dâAgen, les fouilles archĂ©ologiques s'intensifient et les questions se posent quant Ă l'existence vĂ©ritable d'une clientĂšle pour les TGV...
Les Ă©lu.e.s pro-LGV doutent tellement de l'intĂ©rĂȘt de leur projet qu'iels en viennent Ă conclure des partenariats avec une association locale pour faire la publicitĂ© de la future gare LGV, pour 22 500 euros !
Ainsi, l'AgglomĂ©ration d'Agen et le Club TGV Gare d'Agen-Porte de la Gascogne đ se donnent pour mission de "valoriser le projet de LGV" auprĂšs des collectivitĂ©s du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de Dordogne.
Iels souhaitent ainsi faire du territoire une "nouvelle forme de mĂ©tropole" đž et intensifier la compĂ©tition avec Montauban et Mont-de-Marsan.
"L'objectif est de ratisser large en séduisant la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne et les Landes. En incluant les communes satellites d'Agen ainsi que Villeneuve et Nérac, il a misé sur un bassin de 300 000 à 350 000 habitants".
Ainsi donc, la population des territoires est un objet qu'il s'agit de "sĂ©duire", sur lequel "miser" đ que l'on va "ratisser" et mĂ©priser puisqu'iels vivent dans des "satellites".
Une fois n'est pas coutume, cela montre bien combien ces acteurs ignorent la rĂ©alitĂ© des problĂ©matiques de dĂ©placements sur le territoire : đ¶ le prix indĂ©cent du billet de TGV crĂ©e un plafond de verre pour la majeure partie de la population đ„Ž â et tant qu'il en sera ainsi l'idĂ©e de voir plus d'un.e habitant.e sur deux emprunter le TGV quotidiennement relĂšve d'un rĂȘve de capitaliste.
đ Articles Ă lire ici et lĂ
âą Dans le mĂȘme temps, la sociĂ©tĂ© des LGV du Sud-Ouest lance une Ă©tude pour savoir Ă quoi servira la LGV pour les habitant.e.s d'Agen
Et oui, on lance un projet et on se demande a posteriori Ă quoi il va bien pouvoir servir ! đ C'est ainsi que la SGPSO, sociĂ©tĂ© qui pilote l'ingĂ©nierie financiĂšre du projet, demande une Ă©tude Ă l'ESSEC â Ă©cole de commerce de Paris â des rĂ©ponses prĂ©cises quant Ă l'usage vĂ©ritable des LGV.
On peut ainsi dĂ©monter la fable de "l'utilitĂ© publique" des projets dâĂtat đź : il s'agit de crĂ©er des mĂ©tropoles de plus en plus grosses indĂ©pendamment du besoin exprimĂ©. Or đ„« "loin dâĂȘtre marginale, la pauvretĂ© comprise dans ses multiples dimensions est un phĂ©nomĂšne qui touche 35 % Ă 40 % de la population plus ou moins sĂ©vĂšrement en Nouvelle-Aquitaine » d'aprĂšs le rapport du CESER Nouvelle- Aquitaine (Ă consulter ici).. đ Qui aura donc le luxe dâemprunter le TGV Sud-Ouest ?
đ Article source
Les Ă©lu.e.s pro-LGV doutent tellement de l'intĂ©rĂȘt de leur projet qu'iels en viennent Ă conclure des partenariats avec une association locale pour faire la publicitĂ© de la future gare LGV, pour 22 500 euros !
Ainsi, l'AgglomĂ©ration d'Agen et le Club TGV Gare d'Agen-Porte de la Gascogne đ se donnent pour mission de "valoriser le projet de LGV" auprĂšs des collectivitĂ©s du Gers, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot, du Lot-et-Garonne et de Dordogne.
Iels souhaitent ainsi faire du territoire une "nouvelle forme de mĂ©tropole" đž et intensifier la compĂ©tition avec Montauban et Mont-de-Marsan.
"L'objectif est de ratisser large en séduisant la Dordogne, le Lot, le Tarn-et-Garonne et les Landes. En incluant les communes satellites d'Agen ainsi que Villeneuve et Nérac, il a misé sur un bassin de 300 000 à 350 000 habitants".
Ainsi donc, la population des territoires est un objet qu'il s'agit de "sĂ©duire", sur lequel "miser" đ que l'on va "ratisser" et mĂ©priser puisqu'iels vivent dans des "satellites".
Une fois n'est pas coutume, cela montre bien combien ces acteurs ignorent la rĂ©alitĂ© des problĂ©matiques de dĂ©placements sur le territoire : đ¶ le prix indĂ©cent du billet de TGV crĂ©e un plafond de verre pour la majeure partie de la population đ„Ž â et tant qu'il en sera ainsi l'idĂ©e de voir plus d'un.e habitant.e sur deux emprunter le TGV quotidiennement relĂšve d'un rĂȘve de capitaliste.
đ Articles Ă lire ici et lĂ
âą Dans le mĂȘme temps, la sociĂ©tĂ© des LGV du Sud-Ouest lance une Ă©tude pour savoir Ă quoi servira la LGV pour les habitant.e.s d'Agen
Et oui, on lance un projet et on se demande a posteriori Ă quoi il va bien pouvoir servir ! đ C'est ainsi que la SGPSO, sociĂ©tĂ© qui pilote l'ingĂ©nierie financiĂšre du projet, demande une Ă©tude Ă l'ESSEC â Ă©cole de commerce de Paris â des rĂ©ponses prĂ©cises quant Ă l'usage vĂ©ritable des LGV.
On peut ainsi dĂ©monter la fable de "l'utilitĂ© publique" des projets dâĂtat đź : il s'agit de crĂ©er des mĂ©tropoles de plus en plus grosses indĂ©pendamment du besoin exprimĂ©. Or đ„« "loin dâĂȘtre marginale, la pauvretĂ© comprise dans ses multiples dimensions est un phĂ©nomĂšne qui touche 35 % Ă 40 % de la population plus ou moins sĂ©vĂšrement en Nouvelle-Aquitaine » d'aprĂšs le rapport du CESER Nouvelle- Aquitaine (Ă consulter ici).. đ Qui aura donc le luxe dâemprunter le TGV Sud-Ouest ?
đ Article source
âą En contrepoint de ces efforts orchestrĂ©s par les promoteur.trices du projet de LGV, lâassociation Confluence Rail Avenir 47 met son grain de sel dans les dossiers de la ligne Agen-Auch et de la LGV Bordeaux-Toulouse...
L'association a dĂ©posĂ© ses statuts et annonce vouloir rassembler "tous les usagers qui s'inscrivent dans une dĂ©marche de service public du ferroviaire et de l'intermodalitĂ©" đž
Ce à quoi on pourrait bien poser la question : les TGV s'inscrivent-ils dans une telle démarche ?
En effet, le Patron de la SNCF assume le 24 janvier dernier que « Le TGV n'est pas un service public » dans une interview accordĂ©e au ProgrĂšs đ€ sur la hausse des tarifs des billets de trains en 2025.
đ Article source
âą Montauban engage la destruction de 600 HA pour le nouveau quartier LGV
Dans le cadre du projet de Ligne Ă grande vitesse Bordeaux-Toulouse, la ville de Montauban avait sollicitĂ© en 2013 la crĂ©ation dâune Zone dâamĂ©nagement diffĂ©rĂ© pour crĂ©er de nouveaux quartiers đ et se dĂ©velopper.
Les communes de Montauban et Bressols avaient donc sollicitĂ© la crĂ©ation de deux ZAD (Zone dâAmĂ©nagement DiffĂ©rĂ©) sur ce pĂ©rimĂštre dâune superficie globale de 632,8 ha : 406,6 ha sur Montauban et 226,2 ha sur Bressols đ (lieu d'implantation de la gare LGV).
Autant d'hectares non comptabilisés dans les 4800 hectares d'emprise des lignes à grande vitesse !
đ Article source
L'association a dĂ©posĂ© ses statuts et annonce vouloir rassembler "tous les usagers qui s'inscrivent dans une dĂ©marche de service public du ferroviaire et de l'intermodalitĂ©" đž
Ce à quoi on pourrait bien poser la question : les TGV s'inscrivent-ils dans une telle démarche ?
En effet, le Patron de la SNCF assume le 24 janvier dernier que « Le TGV n'est pas un service public » dans une interview accordĂ©e au ProgrĂšs đ€ sur la hausse des tarifs des billets de trains en 2025.
đ Article source
âą Montauban engage la destruction de 600 HA pour le nouveau quartier LGV
Dans le cadre du projet de Ligne Ă grande vitesse Bordeaux-Toulouse, la ville de Montauban avait sollicitĂ© en 2013 la crĂ©ation dâune Zone dâamĂ©nagement diffĂ©rĂ© pour crĂ©er de nouveaux quartiers đ et se dĂ©velopper.
Les communes de Montauban et Bressols avaient donc sollicitĂ© la crĂ©ation de deux ZAD (Zone dâAmĂ©nagement DiffĂ©rĂ©) sur ce pĂ©rimĂštre dâune superficie globale de 632,8 ha : 406,6 ha sur Montauban et 226,2 ha sur Bressols đ (lieu d'implantation de la gare LGV).
Autant d'hectares non comptabilisés dans les 4800 hectares d'emprise des lignes à grande vitesse !
đ Article source
DNA
Patron de la SNCF : « Le TGV n'est pas un service public »
Le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou revient, ce vendredi, dans une interview accordée au ProgrÚs sur la hausse des tarifs des billets de trains en 2025, assumant que « prendre le TGV a son prix ».
⹠Du cÎté du reste du tracé :
đ La phase de « travaux prĂ©liminaires » est lancĂ©e sur les 222 km de la future ligne entre Bordeaux et Toulouse. « Les campagnes dâanalyses de sols vont se poursuivre en 2025, et nous avons dĂ©marrĂ© en novembre les diagnostics liĂ©s Ă lâarchĂ©ologie prĂ©ventive, notamment dans le Lot-et-Garonne » đ·ââ Ă©numĂšre Christophe Huau directeur du projet des LGV Sud-Ouest chez SNCF RĂ©seau
đ NĂ©gociation fonciĂšre : SNCF RĂ©seau fait pression sur les propriĂ©taires fonciers le long du tracĂ©. A titre d'exemple, pour les terres agricoles dans le Tarn-et-Garonne, SNCF RĂ©seau tente de s'Ă©pargner les dossiers d'expropriation đ difficiles et surtout coĂ»teux !
Plus prĂ©cisĂ©ment : le conseil dĂ©partemental du Tarn-et-Garonne vote prĂ©cipitamment la constitution de commissions d'amĂ©nagement foncier. Or, selon les choix effectuĂ©s, certaines issues ouvrent la possibilitĂ© pour SNCF RĂ©seau de ne plus avoir besoin d'indemniser Ă l'amiable ou par voie d'expropriation les propriĂ©taires impactĂ©s sur le tracĂ© des LGV, en optant pour des procĂ©dures de remembrement sous-traitĂ©es au đœ groupe SOGEXFO-SAFER...
đ Les consultations autour de gros appels dâoffres de travaux se prĂ©parent, et qui aboutissent Ă des contrats Ă plusieurs milliards dâeuros devant ĂȘtre signĂ©s en 2026.
En particulier, trois lots de 100 km ont Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©s en dĂ©cembre par SNCF RĂ©seau : un tronçon Sud Gironde-Dax correspondant Ă un contrat de conception-rĂ©alisation intĂ©grant le gĂ©nie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les Ă©quipements ferroviaires (voies, catĂ©naires). Ces mĂȘmes opĂ©rations sont rĂ©parties sur deux tronçons pour la section Bordeaux-Toulouse. Les systĂšmes de signalisation et de tĂ©lĂ©communication feront l'objet d'une dĂ©marche distincte sur l'ensemble du projet. Une convention est prĂ©vue au printemps 2025 đž pour prĂ©ciser le tout aux entreprises. Vinci, Bouygues, Eiffage, NGE, ... se frottent dĂ©jĂ les mains.
đ La phase de « travaux prĂ©liminaires » est lancĂ©e sur les 222 km de la future ligne entre Bordeaux et Toulouse. « Les campagnes dâanalyses de sols vont se poursuivre en 2025, et nous avons dĂ©marrĂ© en novembre les diagnostics liĂ©s Ă lâarchĂ©ologie prĂ©ventive, notamment dans le Lot-et-Garonne » đ·ââ Ă©numĂšre Christophe Huau directeur du projet des LGV Sud-Ouest chez SNCF RĂ©seau
đ NĂ©gociation fonciĂšre : SNCF RĂ©seau fait pression sur les propriĂ©taires fonciers le long du tracĂ©. A titre d'exemple, pour les terres agricoles dans le Tarn-et-Garonne, SNCF RĂ©seau tente de s'Ă©pargner les dossiers d'expropriation đ difficiles et surtout coĂ»teux !
Plus prĂ©cisĂ©ment : le conseil dĂ©partemental du Tarn-et-Garonne vote prĂ©cipitamment la constitution de commissions d'amĂ©nagement foncier. Or, selon les choix effectuĂ©s, certaines issues ouvrent la possibilitĂ© pour SNCF RĂ©seau de ne plus avoir besoin d'indemniser Ă l'amiable ou par voie d'expropriation les propriĂ©taires impactĂ©s sur le tracĂ© des LGV, en optant pour des procĂ©dures de remembrement sous-traitĂ©es au đœ groupe SOGEXFO-SAFER...
đ Les consultations autour de gros appels dâoffres de travaux se prĂ©parent, et qui aboutissent Ă des contrats Ă plusieurs milliards dâeuros devant ĂȘtre signĂ©s en 2026.
En particulier, trois lots de 100 km ont Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©s en dĂ©cembre par SNCF RĂ©seau : un tronçon Sud Gironde-Dax correspondant Ă un contrat de conception-rĂ©alisation intĂ©grant le gĂ©nie civil (terrassements, ouvrages d'art) et les Ă©quipements ferroviaires (voies, catĂ©naires). Ces mĂȘmes opĂ©rations sont rĂ©parties sur deux tronçons pour la section Bordeaux-Toulouse. Les systĂšmes de signalisation et de tĂ©lĂ©communication feront l'objet d'une dĂ©marche distincte sur l'ensemble du projet. Une convention est prĂ©vue au printemps 2025 đž pour prĂ©ciser le tout aux entreprises. Vinci, Bouygues, Eiffage, NGE, ... se frottent dĂ©jĂ les mains.
BRĂVES DE JANVIER, PARTIE 2 : LES PRO-LGV SERRENT DOUCEMENT LES MĂCHOIRES...
⹠Si les calendriers restent inchangés et les annonces officielles impertubées, quelques impasses se font de plus en plus criantes :
đ Manque de "ressources humaines" pour mettre en oeuvre en mĂȘme temps les projets de rĂ©novation et l'entretien des lignes existantes ET les nouveaux chantiers de lignes Ă grande vitesse â : « En 2023, on a demandĂ© des recrutements sur Bordeaux. Au dernier moment, l'Ătat a dit Ă la SNCF qu'il n'engagerait pas d'argent maintenant. », tĂ©moigne Patrick Labrue, secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral UNSA Aquitaine-Poitou-Charentes.
Par ailleurs le contexte â l'Ă©quilibre pĂ©rilleux de SNCF - rend le sujet d'autant plus critique. En effet, selon Patrick Labrue, « l'Ătat a repris la dette de SNCF RĂ©seau sous couvert d'une rĂ©duction drastique des effectifs. DĂ©sormais, pour rĂ©aliser les travaux, nous faisons appel Ă des entreprises privĂ©es Ă 80 %. Elles choisissent les chantiers qui les intĂ©ressent et on doit s'adapter Ă leur calendrier ».
C'est pour cette raison que les collectifs affirment réguliÚrement que les LGV se font au détriment des petites lignes, ce qui se vérifie historiquement avec l'abandon de prÚs de 40 000 km de petites lignes sur un siÚcle, parallÚlement à la construction de 2800 km de lignes à grande vitesse.
đ Incertitude sur le financement de l'Etat : « A court terme, nous sommes couverts par des moyens consĂ©quents, Ă hauteur d'un milliard d'euros pour les amĂ©nagements au nord de Toulouse et au sud de Bordeaux. A moyen terme, il reste des engagements de l'Ătat Ă aller chercher » explique Guy Kauffmann đĄ, le patron de la sociĂ©tĂ© de projet.
En effet, le financement rĂ©ellement versĂ© par l'Ătat Ă date s'Ă©lĂšve Ă seulement une centaine de millions d'euros đȘ« pour les lignes nouvelles, sur un total de l'ordre de 15 milliards d'euros pour tout le projet.
La situation est si critique que la part de l'Etat a Ă©tĂ© avancĂ©e par les collectivitĂ©s đŻ : environ 120 millions d'euros sur les 300 millions Ă engager en 2025 ! « Les Ă©lus locaux ont acceptĂ© d'avancer cette somme Ă l'Ătat sans avoir un engagement Ă©crit de remboursement. » prĂ©cisent certains Ă©lu.e.s rĂ©gionaux dans un article.
Par quelles tractations đ€ s'est donc conclu un tel accord de versement de fonds dĂ©cidĂ© par les Ă©lu.e.s des collectivitĂ©s seul.e.s ? Pour un projet qui ne desservirait en tout et pour tout que trois communes du Sud-Ouest, et dans un contexte oĂč les finances manquent de toutes parts !
Philippe Tabarot, le nouveau ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux transports du gouvernement Bayrou, prĂ©tend que "LâĂtat ne peut que continuer Ă soutenir le projet" đźââ tandis que le PrĂ©fet de Haute-Garonne, Pierre-AndrĂ© Durand menace dâĂȘtre âintransigeantâ tout en prĂ©tendant lors de ces voeux 2025 nâavoir âaucune crainteâ đŹ en ce qui concerne la convergence des ZAD de lâA69 et de la LGV.
Pourtant, les luttes ont dĂ©jĂ fait perdre aux porteurs de ces projets anachroniques des centaines de millions dâeuros...
Article source
⹠Si les calendriers restent inchangés et les annonces officielles impertubées, quelques impasses se font de plus en plus criantes :
đ Manque de "ressources humaines" pour mettre en oeuvre en mĂȘme temps les projets de rĂ©novation et l'entretien des lignes existantes ET les nouveaux chantiers de lignes Ă grande vitesse â : « En 2023, on a demandĂ© des recrutements sur Bordeaux. Au dernier moment, l'Ătat a dit Ă la SNCF qu'il n'engagerait pas d'argent maintenant. », tĂ©moigne Patrick Labrue, secrĂ©taire fĂ©dĂ©ral UNSA Aquitaine-Poitou-Charentes.
Par ailleurs le contexte â l'Ă©quilibre pĂ©rilleux de SNCF - rend le sujet d'autant plus critique. En effet, selon Patrick Labrue, « l'Ătat a repris la dette de SNCF RĂ©seau sous couvert d'une rĂ©duction drastique des effectifs. DĂ©sormais, pour rĂ©aliser les travaux, nous faisons appel Ă des entreprises privĂ©es Ă 80 %. Elles choisissent les chantiers qui les intĂ©ressent et on doit s'adapter Ă leur calendrier ».
C'est pour cette raison que les collectifs affirment réguliÚrement que les LGV se font au détriment des petites lignes, ce qui se vérifie historiquement avec l'abandon de prÚs de 40 000 km de petites lignes sur un siÚcle, parallÚlement à la construction de 2800 km de lignes à grande vitesse.
đ Incertitude sur le financement de l'Etat : « A court terme, nous sommes couverts par des moyens consĂ©quents, Ă hauteur d'un milliard d'euros pour les amĂ©nagements au nord de Toulouse et au sud de Bordeaux. A moyen terme, il reste des engagements de l'Ătat Ă aller chercher » explique Guy Kauffmann đĄ, le patron de la sociĂ©tĂ© de projet.
En effet, le financement rĂ©ellement versĂ© par l'Ătat Ă date s'Ă©lĂšve Ă seulement une centaine de millions d'euros đȘ« pour les lignes nouvelles, sur un total de l'ordre de 15 milliards d'euros pour tout le projet.
La situation est si critique que la part de l'Etat a Ă©tĂ© avancĂ©e par les collectivitĂ©s đŻ : environ 120 millions d'euros sur les 300 millions Ă engager en 2025 ! « Les Ă©lus locaux ont acceptĂ© d'avancer cette somme Ă l'Ătat sans avoir un engagement Ă©crit de remboursement. » prĂ©cisent certains Ă©lu.e.s rĂ©gionaux dans un article.
Par quelles tractations đ€ s'est donc conclu un tel accord de versement de fonds dĂ©cidĂ© par les Ă©lu.e.s des collectivitĂ©s seul.e.s ? Pour un projet qui ne desservirait en tout et pour tout que trois communes du Sud-Ouest, et dans un contexte oĂč les finances manquent de toutes parts !
Philippe Tabarot, le nouveau ministre dĂ©lĂ©guĂ© aux transports du gouvernement Bayrou, prĂ©tend que "LâĂtat ne peut que continuer Ă soutenir le projet" đźââ tandis que le PrĂ©fet de Haute-Garonne, Pierre-AndrĂ© Durand menace dâĂȘtre âintransigeantâ tout en prĂ©tendant lors de ces voeux 2025 nâavoir âaucune crainteâ đŹ en ce qui concerne la convergence des ZAD de lâA69 et de la LGV.
Pourtant, les luttes ont dĂ©jĂ fait perdre aux porteurs de ces projets anachroniques des centaines de millions dâeuros...
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đ InutilitĂ© du projet et dĂ©ni : Ă Saint-MĂ©dard d'Eyrans, SNCF RĂ©seau annule une rĂ©union d'information par peur de la contestation...
Le motif officiel de l'annulation de la rĂ©union d'information du 9 janvier est la âcrainte dâatteintes Ă lâordre publicâ đ„± On s'interroge sur ce motif, Ă©tant donnĂ© que les dizaines de rĂ©unions d'information qui se sont faites dans les communes du Sud-Ouest l'annĂ©e passĂ©e dans la perspective de la mobilisation d'octobre se sont dĂ©roulĂ©es dans la plus grande Ă©coute et gratitude exprimĂ©e đ par les habitant.e.s venu.es en nombre !
đœ Mais peut-ĂȘtre SNCF RĂ©seau a-t-il un souvenir vivace de la rĂ©union publique de novembre Ă Poussan sur le tracĂ© de la LGV Montpellier-Perpignan : l'entreprise s'Ă©tait alors trouvĂ©e bien incapable de contenir la colĂšre des habitants. L'article de compte-rendu est Ă©loquant. En rĂ©ponse, SNCF RĂ©seau avait donc organisĂ© des consultations destinĂ©es Ă "acculturer aux enjeux du projet et de recueillir leur expertise dâusage et leurs besoins pour intĂ©grer au mieux le viaduc dans son environnement" (objectif dĂ©fini par SNCF RĂ©seau Occitanie) đŻâ autrement dit permettant de dĂ©tourner la contestation concernant les lignes Ă grande vitesse sur les aspects non dĂ©terminants du projet tels que la hauteur d'un viaduc... Les collectifs de la LGV Montpellier-Perpignan ne dĂ©colĂšrent pas.
Du cĂŽtĂ© des LGV Sud-Ouest, sur les sites des AmĂ©nagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux, SNCF RĂ©seau remplace sa rĂ©union bidon par des permanences en mairies đȘ en compagnie du mĂ©diateur SNCF Charles Aboud et du directeur adjoint des travaux AFSB Bertrand Comble.
Les tĂ©moignages de ces permanences sont affligeants. Par exemple, voici les propos de Bertrand Comble qui s'exprime suite Ă la rencontre avec un couple trĂšs impactĂ© par les travaux đ: "Ces permanences en petit comitĂ© permettent de rĂ©pondre Ă ces gens qui viennent PLEURER". Quel dĂ©dain !
Le motif officiel de l'annulation de la rĂ©union d'information du 9 janvier est la âcrainte dâatteintes Ă lâordre publicâ đ„± On s'interroge sur ce motif, Ă©tant donnĂ© que les dizaines de rĂ©unions d'information qui se sont faites dans les communes du Sud-Ouest l'annĂ©e passĂ©e dans la perspective de la mobilisation d'octobre se sont dĂ©roulĂ©es dans la plus grande Ă©coute et gratitude exprimĂ©e đ par les habitant.e.s venu.es en nombre !
đœ Mais peut-ĂȘtre SNCF RĂ©seau a-t-il un souvenir vivace de la rĂ©union publique de novembre Ă Poussan sur le tracĂ© de la LGV Montpellier-Perpignan : l'entreprise s'Ă©tait alors trouvĂ©e bien incapable de contenir la colĂšre des habitants. L'article de compte-rendu est Ă©loquant. En rĂ©ponse, SNCF RĂ©seau avait donc organisĂ© des consultations destinĂ©es Ă "acculturer aux enjeux du projet et de recueillir leur expertise dâusage et leurs besoins pour intĂ©grer au mieux le viaduc dans son environnement" (objectif dĂ©fini par SNCF RĂ©seau Occitanie) đŻâ autrement dit permettant de dĂ©tourner la contestation concernant les lignes Ă grande vitesse sur les aspects non dĂ©terminants du projet tels que la hauteur d'un viaduc... Les collectifs de la LGV Montpellier-Perpignan ne dĂ©colĂšrent pas.
Du cĂŽtĂ© des LGV Sud-Ouest, sur les sites des AmĂ©nagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux, SNCF RĂ©seau remplace sa rĂ©union bidon par des permanences en mairies đȘ en compagnie du mĂ©diateur SNCF Charles Aboud et du directeur adjoint des travaux AFSB Bertrand Comble.
Les tĂ©moignages de ces permanences sont affligeants. Par exemple, voici les propos de Bertrand Comble qui s'exprime suite Ă la rencontre avec un couple trĂšs impactĂ© par les travaux đ: "Ces permanences en petit comitĂ© permettent de rĂ©pondre Ă ces gens qui viennent PLEURER". Quel dĂ©dain !
HĂ©rault Tribune
LGV Ă Poussan : la SNCF nâa pas rĂ©ussi Ă contenir la colĂšre des habitants - HĂ©rault Tribune
Dans une ambiance tendue, prÚs de 200 personnes ont assisté à une réunion publique jeudi 7 novembre au soir à Poussan, organisée par la SNCF pour présenter la ligne LGV entre Montpellier et Perpignan.
đ Les fake news d'Alain Rousset lors de ses voeux 2025 face Ă la presse le discrĂ©ditent toujours plus...
« La RĂ©gion est un pĂŽle de stabilitĂ© face Ă lâhystĂ©risation de la vie politique nationale », annonçait en ce dĂ©but d'annĂ©e Alain Rousset. Soulignons donc la disproportion entre la ferveur avec laquelle Alain Rousset dĂ©fend le projet de LGV et son intĂ©rĂȘt rĂ©el pour les habitant.e.s des communes sur le tracĂ©... đ€Ș
Comme les collectifs LGV NON MERCI l'annonçaient rĂ©cemment, un kilomĂštre de LGV correspond au prix d'un collĂšge, et il est cocasse de voir Alain proclamer đ„ : "Aujourd'hui, je suis incapable de programmer un Ă©quipement dont la Gironde a pourtant besoin », pour justifier la dĂ©priorisation de la construction d'un nouveau lycĂ©e entre Cadaujac et LĂ©ognan.
Il fait de l'intensification des chantiers de LGV son affaire personnelle đ° et ose dĂ©plorer que « la politique ne sait plus anticiper lâavenir", tout en dĂ©fendant un projet Ă plus de 15 milliards d'euros dessinĂ© il y a 30 ans, dans un contexte budgĂ©taire et environnemental qui le rend caduc. âïž En effet que ferons-nous en 2032 (date de mise en service annoncĂ©e), d'une ligne ferroviaire doublant un itinĂ©raire ferroviaire existant dĂ©jĂ difficile Ă entretenir, que le prix moyen du billet TGV rend inaccessible au plus grand nombre, et qui traverserait environ 125 communes sans s'y arrĂȘter ? đđđ Les habitant.e.s de toutes ces communes du Sud-Ouest sont-iels pris pour les vaches qui regardent passer les trains ?
Dans sa tirade, il Ă©voque le dĂ©gĂąt en vallĂ©e dâAspe causĂ© par l'effondrement de la route nationale aprĂšs une inondation en septembre. Il prĂ©tend que "la voie ferrĂ©e est intacte mais on me demande encore dâarrĂȘter le chantier". đ Or les habitant.e.s sur place dĂ©mentent ses dires et prĂ©cisent « Outre le glissement de terrain qui a recouvert la voie ferrĂ©e de plusieurs tonnes de gravats, la situation au niveau du pont Naudin en amont dâUrdos est trĂšs significative. Le talus en bord du gave sâest dĂ©sagrĂ©gĂ© si bien que la plateforme soutenant les rails a disparu et les rails sont dĂ©sormais suspendus dans le vide au-dessus du gave ».
Article source
đ Deux points communs entre Alain Rousset, prĂ©sident de la RĂ©gion Nouvelle Aquitaine, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse...
1. Ce sont de fervents promoteurs du projet de lignes Ă grande vitesse du Sud-Ouest đ§ââ
2. Ils sont tous deux visĂ©s pour des affaires de corruption ! đ§ââđ§ââ
En effet nous avions déjà documenté le cas de Alain Rousset, mais nouvellement le maire de Toulouse est visé par une plainte contre X pour soupçons d'emploi fictif par Anticor. L'association a déposé une plainte visant l'emploi occupé par le maire de Toulouse au ministÚre des Finances, et évoquant "détournement de fonds", "complicité de détournement de fonds" et "recel de détournement de fonds."
Elle ne vise pas nommément le maire de Toulouse. Mais c'est bien l'emploi qu'occupe Jean-Luc Moudenc au ministÚre des Finances qui est dans le viseur de l'association. Depuis 2008, Jean-Luc Moudenc cumule ses mandats de maire et de président de Toulouse Métropole avec un poste de haut fonctionnaire.
Pour parfaire le portrait de ce cher Jean-Luc Moudenc, précisons qu'il est aussi le seul maire à avoir censuré Médecins Sans FrontiÚres en lui refusant une exposition sur Gaza.
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« La RĂ©gion est un pĂŽle de stabilitĂ© face Ă lâhystĂ©risation de la vie politique nationale », annonçait en ce dĂ©but d'annĂ©e Alain Rousset. Soulignons donc la disproportion entre la ferveur avec laquelle Alain Rousset dĂ©fend le projet de LGV et son intĂ©rĂȘt rĂ©el pour les habitant.e.s des communes sur le tracĂ©... đ€Ș
Comme les collectifs LGV NON MERCI l'annonçaient rĂ©cemment, un kilomĂštre de LGV correspond au prix d'un collĂšge, et il est cocasse de voir Alain proclamer đ„ : "Aujourd'hui, je suis incapable de programmer un Ă©quipement dont la Gironde a pourtant besoin », pour justifier la dĂ©priorisation de la construction d'un nouveau lycĂ©e entre Cadaujac et LĂ©ognan.
Il fait de l'intensification des chantiers de LGV son affaire personnelle đ° et ose dĂ©plorer que « la politique ne sait plus anticiper lâavenir", tout en dĂ©fendant un projet Ă plus de 15 milliards d'euros dessinĂ© il y a 30 ans, dans un contexte budgĂ©taire et environnemental qui le rend caduc. âïž En effet que ferons-nous en 2032 (date de mise en service annoncĂ©e), d'une ligne ferroviaire doublant un itinĂ©raire ferroviaire existant dĂ©jĂ difficile Ă entretenir, que le prix moyen du billet TGV rend inaccessible au plus grand nombre, et qui traverserait environ 125 communes sans s'y arrĂȘter ? đđđ Les habitant.e.s de toutes ces communes du Sud-Ouest sont-iels pris pour les vaches qui regardent passer les trains ?
Dans sa tirade, il Ă©voque le dĂ©gĂąt en vallĂ©e dâAspe causĂ© par l'effondrement de la route nationale aprĂšs une inondation en septembre. Il prĂ©tend que "la voie ferrĂ©e est intacte mais on me demande encore dâarrĂȘter le chantier". đ Or les habitant.e.s sur place dĂ©mentent ses dires et prĂ©cisent « Outre le glissement de terrain qui a recouvert la voie ferrĂ©e de plusieurs tonnes de gravats, la situation au niveau du pont Naudin en amont dâUrdos est trĂšs significative. Le talus en bord du gave sâest dĂ©sagrĂ©gĂ© si bien que la plateforme soutenant les rails a disparu et les rails sont dĂ©sormais suspendus dans le vide au-dessus du gave ».
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đ Deux points communs entre Alain Rousset, prĂ©sident de la RĂ©gion Nouvelle Aquitaine, et Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse...
1. Ce sont de fervents promoteurs du projet de lignes Ă grande vitesse du Sud-Ouest đ§ââ
2. Ils sont tous deux visĂ©s pour des affaires de corruption ! đ§ââđ§ââ
En effet nous avions déjà documenté le cas de Alain Rousset, mais nouvellement le maire de Toulouse est visé par une plainte contre X pour soupçons d'emploi fictif par Anticor. L'association a déposé une plainte visant l'emploi occupé par le maire de Toulouse au ministÚre des Finances, et évoquant "détournement de fonds", "complicité de détournement de fonds" et "recel de détournement de fonds."
Elle ne vise pas nommément le maire de Toulouse. Mais c'est bien l'emploi qu'occupe Jean-Luc Moudenc au ministÚre des Finances qui est dans le viseur de l'association. Depuis 2008, Jean-Luc Moudenc cumule ses mandats de maire et de président de Toulouse Métropole avec un poste de haut fonctionnaire.
Pour parfaire le portrait de ce cher Jean-Luc Moudenc, précisons qu'il est aussi le seul maire à avoir censuré Médecins Sans FrontiÚres en lui refusant une exposition sur Gaza.
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BRĂVES DE JANVIER, PARTIE 3 : LES COLLECTIFS EN LUTTE NE S'ARRĂTERONT PAS !
đ Plusieurs sabotages ont eu lieu que ce soit sur les AmĂ©nagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux ou au Nord de Toulouse. Notamment, dĂ©but janvier, l'amarre d'un ponton utilisĂ© par NGE pour approvisionner le chantier des berges, en prĂ©vision de la mise en place des LGV, a Ă©tĂ© sectionnĂ©.
đ Lors des chantiers de la ZAD des AFNT, prĂ©vus les 24-26 janvier, oĂč une zone a Ă©tĂ© placĂ©e sous haute surveillance pendant 10 jours, avec drones et arrĂȘtĂ© d'interdiction de ports d'armes, comme si l'utilisation des armes Ă©tait une option pour les militants. Or le rapport de force se joue bien ailleurs : l'occupation des arbres vouĂ©s Ă la destruction permet Ă elle seule de retarder les chantiers, avec un certain coĂ»t pour SNCF RĂ©seau et ses sous-traitants qui reproduisent les mĂȘmes pratiques que sur le chantier de l'A69.
Deux jours avant le weekend de chantier, les forces de l'ordre sont donc intervenues pour dĂ©truire les cabanes existantes et dĂ©loger des occupant.e.s des arbres. Il restait alors encore deux cabanes occupĂ©.e.s dans les arbres. Le weekend s'est maintenu, dans un Ă©lan de dĂ©termination et de gestes de soutien encourageant venant de toutes parts : et dĂ©sormais, La Guinguette Vaillante se reconstruit et poursuit son occupation avec d'autant plus de chaleur et d'enthousiasme đđđ
Les collectifs membres de LGV NON MERCI sont solidaires avec les zadistes et dénoncent les agissements des promoteurs du projet qui imposent leur projet par la force.
Articles ici et lĂ
đ Un comitĂ© de soutien a La Guinguette Vaillante se constitue : RDV le mardi 11 fĂ©vrier Ă l'impasse Toulouse
Plus d'infos :
https://toulouse.demosphere.net/rv/31526
đ En Gironde, la vallĂ©e du Ciron organise sa dĂ©fense... en effet un projet de "dĂ©claration de droits" pour cet affluent de la Garonne est portĂ© par un groupe combinant universitaires et juristes, accompagnĂ© par le dĂ©partement : vote quasi-unanime il y a quelques semaines pour la poursuite de cette initiative qui permettra peut-ĂȘtre un jour de contester la destruction de cette vallĂ©e en justice...
Ăcoutez lâenregistrement đ de cette rĂ©union rĂ©alisĂ© par Sylvie Nony de la Clesdesondes, suivant lâintervention dâAlexandre Zabalza et Hubert Delzangles ici.
đ Plusieurs sabotages ont eu lieu que ce soit sur les AmĂ©nagements Ferroviaires au Sud de Bordeaux ou au Nord de Toulouse. Notamment, dĂ©but janvier, l'amarre d'un ponton utilisĂ© par NGE pour approvisionner le chantier des berges, en prĂ©vision de la mise en place des LGV, a Ă©tĂ© sectionnĂ©.
đ Lors des chantiers de la ZAD des AFNT, prĂ©vus les 24-26 janvier, oĂč une zone a Ă©tĂ© placĂ©e sous haute surveillance pendant 10 jours, avec drones et arrĂȘtĂ© d'interdiction de ports d'armes, comme si l'utilisation des armes Ă©tait une option pour les militants. Or le rapport de force se joue bien ailleurs : l'occupation des arbres vouĂ©s Ă la destruction permet Ă elle seule de retarder les chantiers, avec un certain coĂ»t pour SNCF RĂ©seau et ses sous-traitants qui reproduisent les mĂȘmes pratiques que sur le chantier de l'A69.
Deux jours avant le weekend de chantier, les forces de l'ordre sont donc intervenues pour dĂ©truire les cabanes existantes et dĂ©loger des occupant.e.s des arbres. Il restait alors encore deux cabanes occupĂ©.e.s dans les arbres. Le weekend s'est maintenu, dans un Ă©lan de dĂ©termination et de gestes de soutien encourageant venant de toutes parts : et dĂ©sormais, La Guinguette Vaillante se reconstruit et poursuit son occupation avec d'autant plus de chaleur et d'enthousiasme đđđ
Les collectifs membres de LGV NON MERCI sont solidaires avec les zadistes et dénoncent les agissements des promoteurs du projet qui imposent leur projet par la force.
Articles ici et lĂ
đ Un comitĂ© de soutien a La Guinguette Vaillante se constitue : RDV le mardi 11 fĂ©vrier Ă l'impasse Toulouse
Plus d'infos :
https://toulouse.demosphere.net/rv/31526
đ En Gironde, la vallĂ©e du Ciron organise sa dĂ©fense... en effet un projet de "dĂ©claration de droits" pour cet affluent de la Garonne est portĂ© par un groupe combinant universitaires et juristes, accompagnĂ© par le dĂ©partement : vote quasi-unanime il y a quelques semaines pour la poursuite de cette initiative qui permettra peut-ĂȘtre un jour de contester la destruction de cette vallĂ©e en justice...
Ăcoutez lâenregistrement đ de cette rĂ©union rĂ©alisĂ© par Sylvie Nony de la Clesdesondes, suivant lâintervention dâAlexandre Zabalza et Hubert Delzangles ici.
đ Des castors sur la Garonne en Tarn-et-Garonne et Lot-et-Garonne ont Ă©tĂ© identifiĂ©s proche du tracĂ©...Or "les barrages [de castors] permettent la crĂ©ation de zones humides, limitent la baisse des niveaux dâeau en pĂ©riode de sĂ©cheresse et favorisent lâinfiltration de lâeau dans le sol" explique une chargĂ©e d'Ă©tudes Ă "Nature en Occitanie".
En tant qu'espĂšce protĂ©gĂ©e đŠ« toute atteinte Ă son habitat est passible de 150 000 euros d'amende. Le projet des LGV du Sud-Ouest passant en plein dans le mil, la population locale de castors revendiquerait rĂ©cemment la construction de barrages sur les fleuves du Sud-Ouest, contre les LGV !
Article source
đ L'association LGVEA propose une nouvelle rĂ©union d'information sur les alternatives au projet de lignes Ă grande vitesse le 24 fĂ©vrier Ă 18h au Parc du ChĂąteau Ă Cadaujac. Plus d'information sur leur page Facebook.
đ Le collectif dâopposition au projet de LGV basĂ© en Sud-Gironde, LGV NINA, prĂ©voit un nouveau week-end de mobilisation en Gironde, les 21, 22 et 23 mars
Le printemps du Ciron đ§đđžđ§ se tiendra Ă Bernos-Beaulac, village situĂ© « en plein milieu des zones Natura 2000 qui seraient traversĂ©es par la LGV ».
« Ce ne sera pas quâun rendez-vous de naturalistes, on va aussi parler transport et Ă©conomie. Car une des bonnes raisons dâabandonner ce projet, câest son budget. Câest un projet vieux de plusieurs annĂ©es, avec des coĂ»ts qui sâenflamment et qui ne correspond pas aux vrais besoins des habitants en matiĂšre de mobilitĂ©. » explique VĂ©ronique, membre de LGV NINA.
La vallĂ©e du Ciron, « hot spot de biodiversitĂ© » serait dĂ©figurĂ©e par les travaux de la LGV đ§±đ§±đ§± « On se retrouverait avec 17 ouvrages dâart pour passer au-dessus des cours dâeau et une vingtaine de villages impactĂ©s. Nous sommes persuadĂ©s que la vallĂ©e du Ciron peut permettre de faire comprendre lâabsurditĂ© totale de ce projet Ă lâheure du changement climatique » expliquent les membres de LGV NINA.
En tant qu'espĂšce protĂ©gĂ©e đŠ« toute atteinte Ă son habitat est passible de 150 000 euros d'amende. Le projet des LGV du Sud-Ouest passant en plein dans le mil, la population locale de castors revendiquerait rĂ©cemment la construction de barrages sur les fleuves du Sud-Ouest, contre les LGV !
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đ L'association LGVEA propose une nouvelle rĂ©union d'information sur les alternatives au projet de lignes Ă grande vitesse le 24 fĂ©vrier Ă 18h au Parc du ChĂąteau Ă Cadaujac. Plus d'information sur leur page Facebook.
đ Le collectif dâopposition au projet de LGV basĂ© en Sud-Gironde, LGV NINA, prĂ©voit un nouveau week-end de mobilisation en Gironde, les 21, 22 et 23 mars
Le printemps du Ciron đ§đđžđ§ se tiendra Ă Bernos-Beaulac, village situĂ© « en plein milieu des zones Natura 2000 qui seraient traversĂ©es par la LGV ».
« Ce ne sera pas quâun rendez-vous de naturalistes, on va aussi parler transport et Ă©conomie. Car une des bonnes raisons dâabandonner ce projet, câest son budget. Câest un projet vieux de plusieurs annĂ©es, avec des coĂ»ts qui sâenflamment et qui ne correspond pas aux vrais besoins des habitants en matiĂšre de mobilitĂ©. » explique VĂ©ronique, membre de LGV NINA.
La vallĂ©e du Ciron, « hot spot de biodiversitĂ© » serait dĂ©figurĂ©e par les travaux de la LGV đ§±đ§±đ§± « On se retrouverait avec 17 ouvrages dâart pour passer au-dessus des cours dâeau et une vingtaine de villages impactĂ©s. Nous sommes persuadĂ©s que la vallĂ©e du Ciron peut permettre de faire comprendre lâabsurditĂ© totale de ce projet Ă lâheure du changement climatique » expliquent les membres de LGV NINA.
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« On fait tout pour nous imposer ce projet, mais on sâarrĂȘtera quand on aura les bulldozers dans la salle Ă manger, ils sont encore Ă 80 km de chez nous, et le reste du projet nâest absolument pas garanti financiĂšrement. »
« On fait tout pour nous imposer ce projet, mais on sâarrĂȘtera quand on aura les bulldozers dans la salle Ă manger, ils sont encore Ă 80 km de chez nous, et le reste du projet nâest absolument pas garanti financiĂšrement. »